FAIRTIQ-Interview : comment tout a commencé...
Pour cette nouvelle rencontre avec les pros du secteur, nous nous sommes entretenus avec Grégoire Ramuz, responsable du département Vente des Transports publics fribourgeois (TPF). L’occasion de discuter de la collaboration de FAIRTIQ et des TPF, qui dure depuis cinq ans, et de revenir sur les débuts de l’app de billetterie mobile.
Et ainsi commença l’aventure FAIRTIQ...
Il y a cinq ans exactement, le 28 avril 2016, FAIRTIQ entamait son voyage. Les six fondateurs — Gian-Mattia Schucan, Jonas Lutz, Jeremy Naylor, Michel Yerly, Andrin Huber et Roman Prokofyev — étaient parvenus à reconstituer des trajets en transports publics sur la base de données GPS et invitaient les médias à Fribourg pour leur présenter une application révolutionnaire : FAIRTIQ.
Auparavant, la petite équipe avait convaincu ses trois premiers partenaires et alliés de la première heure — les Transports publics fribourgeois (TPF) (alors sous la direction de Vincent Ducrot, l’actuel CEO des CFF), les Transports publics lucernois (VBL) et les Chemins de fer rhétiques (RhB) — de rejoindre l’aventure.
« Lorsque nous avons lancé FAIRTIQ, nous ne savions pas si l’app serait effectivement utilisée pour payer des trajets en transports publics, ni si nous allions réussir à convaincre d’autres entreprises de transport. » – Jonas Lutz, Head of Product & Marketing
Le 1er mars 2018, soit près de deux ans plus tard, une nouvelle grande étape était franchie : FAIRTIQ était disponible dans l’ensemble de la Suisse et du Liechtenstein et comptait 29 entreprises partenaires.
Aujourd’hui, cinq ans après le premier lancement à Fribourg, FAIRTIQ compte plus de 40 entreprises de transport partenaires en Suisse, au Liechtenstein, en Autriche et en Allemagne. L’équipe est passée de six personnes à 70 collaboratrices et collaborateurs, et près de 25 millions de trajets ont déjà été effectués avec l’app FAIRTIQ.
FAIRTIQ: Les Transports publics fribourgeois (TPF) ont été l’un des trois premiers partenaires de FAIRTIQ aux côtés des transports lucernois (VBL) et des Chemins de fer rhétiques (RhB) — qu’est-ce qui vous a poussés à miser sur une solution aussi innovante à l’époque ?
Grégoire Ramuz:
Nous avions à l’époque une culture d’entreprise fortement axée sur l’innovation ; un partenariat avec FAIRTIQ nous semblait donc tout à fait naturel. De plus, le concept et la vision qui nous avaient été présentés nous avaient convaincus. Nous pensions également que l’introduction de cette solution dans notre marché fribourgeois pourrait contribuer à faciliter l’accès aux transports publics et par conséquent nous amener de nouveaux clients.
FAIRTIQ: L’app FAIRTIQ a-t-elle tenu ses promesses ?
Grégoire Ramuz:
Oui. Comme toujours lorsqu’on met en place quelque-chose de nouveau il y a des erreurs de jeunesse, mais dès le premier jour de sa mise en service, FAIRTIQ a été complètement opérationnel. Je me souviens encore de la phase de projet lorsque nous mettions des téléphones portables dans des boîtes en plastique et les cachions dans nos bus afin de récolter des données de trajet pour optimiser les algorithmes.
FAIRTIQ: Que vous a apporté votre collaboration avec FAIRTIQ en tant qu’entreprise ?
Grégoire Ramuz:
En facilitant l’accès aux transport publics, on permet à de nouveaux clients d’utiliser le système et c’est ce qui est arrivé grâce à FAIRTIQ. Des personnes qui avaient des craintes face à un automate ont découvert l’application et sont ainsi devenues des clients.
FAIRTIQ: Comment décririez-vous votre collaboration avec FAIRTIQ en trois mots ?
Grégoire Ramuz:
Relation de confiance, productive, efficace.
FAIRTIQ: Qu’attendez-vous de l’avenir avec FAIRTIQ ?
Grégoire Ramuz:
J’attends que FAIRTIQ continue son développement, national et international. J’espère que l’entreprise va également maintenir sa culture d’innovation. Le fait que les collaborateurs soient pour la plupart des experts des transports publics est également très important.
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