23 juin 2021

Die Clubhouse App - Hype oder ein neues Marketingtool?

Die Clubhouse App - Hype oder ein neues Marketingtool?

Clubhouse : simple buzz ou réel outil marketing ?

Networking, discussions, échanges directs… la pandémie a tout compliqué. À l’heure du coronavirus, quels sont les moyens qui s’offrent aux entreprises pour communiquer efficacement avec leur clientèle et ainsi identifier les nouveaux besoins et tendances et s’y adapter au plus vite ? 

Les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Instagram font depuis longtemps partie intégrante des stratégies de communication des entreprises. Après plus d’une année de distanciation sociale, leur importance est plus grande que jamais, dans la sphère professionnelle comme privée. 

Parmi les étoiles montantes des médias sociaux, on trouve notamment une application qui a beaucoup fait parler d’elle au début 2021 : Clubhouse. 

Qu’est-ce que Clubhouse ?

Clubhouse est un réseau social axé sur l’audio. Lancée en 2020, l’application séduit avant tout par son concept novateur à mi-chemin entre le podcast et le webinaire. 

Les interlocuteurs et interlocutrices se retrouvent dans des salles de discussion virtuelles publiques pour échanger oralement. Chaque personne qui le souhaite (et qui a au préalable été invitée par un utilisateur ou une utilisatrice à rejoindre l’app) peut assister en direct à la discussion en tant qu’auditrice ou auditeur silencieux. Diverses célébrités telles que le fondateur de Tesla, Elon Musk, ou encore celui de Facebook, Mark Zuckerberg [source], y ont notamment fait des apparitions, alimentant ainsi l’engouement autour de l’application. Mais si la start-up de la Silicon Valley a beaucoup fait parler d’elle au début 2021, l’attention est quelque peu retombée depuis.

En effet, d’autres réseaux sociaux tels qu’Instagram et Twitter proposent aujourd’hui des services similaires [source]. L’application a aussi dû essuyer des critiques, notamment celles de l’association allemande de consommateurs Stiftung Warentest, qui a annoncé après un test que Clubhouse collectait plus de données personnelles que réellement nécessaire. L’enregistrement de certaines conversations ainsi que plusieurs violations du règlement général sur la protection des données de l’UE (RGPD) sont également venus ternir le tableau [source].

Clubhouse: l’expérience de FAIRTIQ

« Les médias sociaux sont des canaux de communication efficaces et les entreprises de transports publics pourraient encore mieux en tirer parti.

Avec la pandémie, il est devenu particulièrement important de maintenir un contact étroit avec la clientèle, notamment en se montrant à l’écoute de ses besoins sur le Web.

Les discussions sur Clubhouse portent principalement sur des tendances et sujets d’actualité. Ce type de plateforme moderne peut mettre en avant les grandes thématiques du moment telles que l’évolution de la mobilité et aider à toucher les bonnes personnes. Spécialistes du secteur ou simples néophytes curieux, Clubhouse a quelque chose pour tout le monde. L’application doit son succès à sa forme, sorte de croisement entre le webinaire et le podcast, qui n’existait pas jusqu’à présent. » Dominic Müller, social media manager chez FAIRTIQ.

FAIRTIQ a déjà participé à une discussion sur l’application. Les membres de l’équipe ont pu débattre avec des collègues de Surve Mobility, une autre start-up du secteur, de questions telles que « À quoi ressemble la mobilité d’aujourd’hui et de demain ? » ou encore « Comment relever le défi que représente l’évolution des besoins de la clientèle ? ».

L’utilité des médias sociaux pour les entreprises de transport

Dans cette interview, Dominic Müller, social media manager chez FAIRTIQ, répond à toutes nos questions en lien avec le marketing sur les réseaux sociaux pour les entreprises de transport. 

 

FAIRTIQ : En règle générale, quels médias sociaux recommandes-tu aux entreprises de transports publics ?

Dominic Müller : 

Dans l’ensemble, tous les canaux offerts par les médias sociaux conviennent aux entreprises de transports publics. Avec un contenu adapté et pertinent, ces canaux permettent de faire preuve d’une grande créativité, sans se limiter aux traditionnelles photos de trains ou informations sur les correspondances annulées.

Pour les entreprises de transport, qui sont en contact avec le public au quotidien, il est indispensable d’être présent sur au moins une plateforme afin de pouvoir communiquer de manière efficace et rapide.

Cependant à mes yeux, il y a trois canaux qui sont absolument essentiels dans ce secteur : Facebook, Instagram et Twitter — et éventuellement LinkedIn en quatrième place. 

 

Quelle clientèle peut-on le mieux toucher avec ces différents canaux ?

Dominic Müller : 

  • Facebook : les « plus âgés » 30 - 65+ ans
  • Instagram : la jeune génération 18 - 35 ans
  • Twitter : 20 - 50 ans

 

Et avec l’application Clubhouse ?

Dominic Müller : 

Clubhouse s’est soudainement retrouvée au cœur de toutes les conversations. En mars 2021, l’application, qui n’en était alors qu’à sa version bêta, a créé l’un des plus grands buzz que l’on ait vus sur les médias sociaux ces dernières années. S’il est certain que l’application a encore du potentiel aujourd’hui, elle a un peu perdu de son aura. Le nombre limité d’utilisateurs et utilisatrices (l’app n’est accessible que sur invitation) a contribué à l’engouement, mais quelques mois plus tard, on est déjà presque en droit de se demander si la plateforme existe encore.

 

Y a-t-il encore un intérêt à rejoindre Clubhouse aujourd’hui ? 

Dominic Müller : 

Clubhouse peut tout à fait rester une option envisageable pour les entreprises de transport qui proposent des webinaires, par exemple.

Il faut toutefois savoir que beaucoup de gens en ont d’ores et déjà fini avec la plateforme et n’y sont plus actifs.

 

Quels sujets les entreprises de transports publics pourraient-elles discuter sur Clubhouse ? 

Dominic Müller : 

La plateforme peut avoir un potentiel énorme pour les sujets qui passionnent. Les discussions étant généralement ouvertes à tous, il peut tout à fait arriver qu’une salle ne compte que cinq membres au début de l’échange pour finir avec 150 personnes deux heures plus tard, mais cela n’est probablement possible qu’avec des questions qui divisent. On pourrait toutefois imaginer la même chose pour des conversations à l’échelle régionale, par exemple avec une entreprise de transport venue discuter ouvertement de ses nouveaux projets. De nombreuses personnes de la région concernée pourraient théoriquement se joindre à la discussion.

 

En toute honnêteté, penses-tu que Clubhouse soit un réel outil de marketing ou seulement une application qui a fait le buzz ?

Dominic Müller : 

Clubhouse a commencé avec beaucoup de potentiel, mais l’engouement n’a pas fait long feu, la faute notamment à une politique de confidentialité controversée sur certains points. Aujourd’hui, quelques mois plus tard, je suis bien obligé de dire — en l’état actuel — qu’il s’agissait plutôt d’un buzz. Les entreprises devraient continuer à se concentrer sur les plateformes traditionnelles.